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Peine de mort : un protocole abolitionniste pour l’Afrique

Mis à jour le 27 avril 2021

Lors de sa 56e session ordinaire, qui s’est tenue à Banjul en Gambie du 21 avril au 7 mai 2015, la commission africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP) a examiné et adopté le projet de Protocole à la charte africaine des droits de l’Homme et des peuples relatif à l’abolition de la peine de mort en Afrique comme en témoigne son communiqué final (téléchargement en bas de cette page).

Lors de cette session, un débat sur les exécutions en Afrique a été organisé le 22 avril 2015 à l'initiative de la FIACAT, la FIDH et la Coalition mondiale contre la peine de mort dont le barreau de Paris est membre fondateur, en partenariat avec le groupe de travail sur la peine de mort en Afrique de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples.

Ce panel avait pour objectif d’aborder la question de la peine de mort en prévision de l’adoption d’un protocole africain sur l’abolition de la peine de mort en Afrique durant cette session. Plusieurs représentants d’États membres de l’Union africaine, d’organisations de la société civile et de la Commission africaine y ont participé.

Ce projet a été adopté par la Commission et va être transmis à l'Union africaine pour adoption.

L’adoption d’un instrument abolitionniste africain, à l’instar de ce qui existe déjà dans les systèmes européen et américain des droits de l’homme, est un outil essentiel pour encourager l’abolition.

Aujourd’hui, 18 pays parmi les 54 États membres de l’Union africaine ont aboli la peine de mort en droit, 19 appliquent un moratoire sur les exécutions et 17 maintiennent la peine de mort. Le barreau de Paris se réjouit de cette avancée dans le combat pour l’abolition en Afrique.