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De la Pépinière au Centre d’Affaires des avocats du barreau de Paris (CDAAP)

Mis à jour le 27 avril 2021

Le Conseil de l’Ordre a mis en place, sous l’impulsion du bâtonnier Christian Charrière-Bournazel, une pépinière qui consiste à offrir à nos confrères, moyennant une somme forfaitaire très inférieure au prix du marché : une adresse, un support technique, un accompagnement.

Quels sont les avocats concernés ? Des jeunes en période de transition avant leur installation, des confrères d’expérience entre deux trajectoires professionnelles ou personnelles, des victimes d’un accident de la vie. L’Ordre a le devoir de les accompagner pour leur permettre de reprendre l’élan entrepreneurial propre à la vocation d’avocat.

Mais cette belle idée se heurte à une logique de réalité, qui nous oblige à la faire évoluer.
En effet, la pépinière affiche un taux d’occupation de 50 %. Il y a donc une offre supérieure à la demande, au point qu’il serait légitime de se poser la question de son utilité. Pourquoi si peu de demande, dans un palais en quête de solidarité ? Non pas à cause de tarifs trop élevés : 260 € HT la première année (425 € la 2e année et 475 € la 3e année) pour environ 40 à 60 heures de mise à disposition de bureaux.
L’Ordre comble le déficit structurel de la pépinière, à hauteur de 450 000 € pour l’année 2014…

C’est dans ces conditions que le Conseil de l’Ordre s'est posé la double question de l’inadéquation de l’offre à la demande et du coût financier.
Le 16 décembre dernier, le Conseil a voté, à une très large majorité (deux votes contre seulement), une réforme de la pépinière avec : mutation et déménagement en vue d’une externalisation du service pour une transformation en un centre d’affaires réservé aux avocats de notre barreau (CDAAP).

Mme Laurence Boyer, MCO, a été chargée du dossier. Elle a d’abord rencontré les membres de la pépinière. Après maintes réflexions et approches, la solution du maintien dans les lieux s’est imposée, mais dans le cadre d’une externalisation du service, lequel sera désormais géré par la société TBC. Encore faut-il que la CNBF accepte de reconduire le bail, ce dont nous ne doutons pas, lui adressant, par avance, les remerciements des confrères concernés. Ainsi l’objectif sera réalisé : une offre modernisée, donc élargie, au même coût pour les confrères actuellement hébergés à la pépinière, sans qu’il n’y ait plus d’engagements de fonds substantiels pour l’Ordre.

C’est dans ces conditions que, sauf à tomber dans une démagogie électorale indigne, Mme Laurence Boyer doit être félicitée, car elle a réussi à sauver la pépinière en la transformant en un centre d’affaires mieux adapté à la demande, qui s’appellera désormais le CDAAP.