Une pièce à conviction, c’est un objet placé sous scellé, déposé au greffe du tribunal et utilisé pour la recherche de la vérité dans une affaire pénale. « L’arme du crime », quand elle a pu être retrouvée et identifiée, constitue bien sûr une pièce à conviction de choix. Mais les « scellés » – appellation courante, dans les professions judiciaires, des pièces à conviction – peuvent être multiples et de différentes natures.
Certaines affaires en dénombrent des centaines. Les pièces à conviction sont souvent les grandes oubliées des récits de procès.
Le Musée du Barreau retrace quelques grandes affaires judiciaires (Gouffé, Pranzini, Lafarge, Petiot, Dominici, Patrick Henry…) sous l’angle des pièces à conviction.
Du 16 novembre 2017 au 31 mars 2018.
Ouverture au public les samedis et dimanches de 14h à 17h. Tarifs : 12 euros ; 6 euros.
En collaboration avec les Archives et le Musée de la Préfecture de Police et de la Bibliothèques des Littératures policières.
Un catalogue d’exposition est paru aux Editions de la Martinière.