Ces deux dissidents politiques arrêtés et détenus arbitrairement depuis le 6 décembre 2014, étaient menacés d’une condamnation à la peine de mort.
L’arrestation avait eu lieu suite à leur participation à un rassemblement d’opposition en Éthiopie, au cours duquel ils ont signé « l’Appel au Soudan » visant à mettre fin au régime du parti unique du président soudanais Omar Al Bashir, au pouvoir depuis 25 ans.
Ils ont été libérés le 9 avril 2015 en application l’article 58 de la loi de Procédure pénale qui permet au ministre de la Justice de renoncer à des poursuites de manière discrétionnaire. Leur avocat, Mohammed Al-Zein Farouk, a confirmé qu’ils étaient désormais chez eux avec leur famille à Khartoum.
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